A Paris, des migrants et leurs enfants sous des tentes de fortune
"On a toujours peur que les enfants se fassent écraser": depuis un mois, Tahir, réfugié éthiopien, dort sous une tente à Paris à quelques mètres d'un CARREFOUR bruyant, une illustration de la "dégradation" de l'accueil que des associations dénonçaient mardi avec une grève inédite.
Depuis plusieurs semaines, un "campement des familles" s'est installé près de la porte d'Aubervilliers (nord) avec une centaine de tentes serrées le long du boulevard extérieur. Ni bagarres, ni tensions ici: l'ambiance est plus calme que porte de La Chapelle, campement voisin où se concentrent les hommes seuls.