Médias en Australie: les patrons de réseaux sociaux menacés de prison
L'Australie a adopté jeudi une législation controversée instaurant des peines de prison pour les cadres dirigeants des réseaux sociaux qui ne retireraient pas promptement les contenus extrémistes, une "première mondiale" dans la foulée du carnage des mosquées de Christchurch.
Les parlementaires se sont prononcés à une très grande majorité en faveur de cette réforme qui attribue aux entreprises comme Facebook et YouTube et à leurs dirigeants la responsabilité du retrait de "matériaux détestables".
Le 15 mars, un suprémaciste blanc australien a tué 50 fidèles dans deux mosquées de Christchurch, grande ville de l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande, et diffusé en direct les images sur Facebook de ce massacre qui a ébranlé le monde entier.