Société Générale : Résultats de l’année 2018 et du quatrième trimestre 2018COMMUNIQUÉ DE PRESSE RÉSULTATS DE l’ANNÉE 2018 et Du QUATRIÈME TRIMESTRE 2018
Paris, le 7 février 2019 ROTE(1) 2018 DE 9,7% ET RÉSULTAT NET PART DU GROUPE EN HAUSSE. ADAPTATION DE L’EXÉCUTION ET DES CIBLES FINANCIÈRES DU PLAN STRATÉGIQUE 2020 PRINCIPALES DONNÉES FINANCIÈRES
ADAPTATION DE L’EXÉCUTION ET DES CIBLES FINANCIÈRES DU PLAN « TRANSFORM TO GROW »
Objectifs financiers du Groupe à horizon 2020
Fréderic Oudéa, Directeur Général du Groupe, a commenté : « Après cette première année d’exécution de notre plan à 3 ans, nous confirmons notre ambition stratégique de long terme : délivrer une croissance rentable et responsable grâce à un Groupe bancaire robuste, diversifié, plus compact et résolument orienté vers ses clients pour les accompagner dans leurs transformations positives.
Le Conseil d’administration de Société Générale, réuni le 6 février 2019, sous la présidence de Lorenzo Bini Smaghi, a examiné les résultats du quatrième trimestre et arrêté le résultat de l’année 2018 du Groupe Société Générale. Produit net bancaire : 5 927 M EUR (-6,3% /T4-17), 25 205 M EUR ( 5,2% /2017) En 2018, le produit net bancaire comptable s’élève à 25 205 millions d’euros en hausse de 5,2% par rapport à 2017 (23 954 millions d’euros). En 2018,
Sur le T4-18, le produit net bancaire comptable du Groupe est en baisse de -6,3% à 5 927 millions d’euros (contre 6 323 millions d’euros au T4-17) et de -4,8% en sous-jacent (6 228 millions d’euros au T4-17). Les revenus de la Banque de détail en France sont en recul de -6,8% (-5.5% /T4-17 hors variation de la provision PEL/CEL). Le produit net bancaire de la Banque de détail et Services Financiers Internationaux s’inscrit en nette hausse de 5,1% (7,3%*). Les revenus de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs sont en baisse de -6,9%. En application d’IFRS 9, la variation de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre n’est plus comptabilisée dans le résultat de la période. Par conséquent, le Groupe ne retraite plus en 2018 ses résultats des éléments non économiques. Frais de gestion : -4 458 M EUR (-11,3% /T4-17), -17 931 M EUR ( 0,5% /2017) Sur l’année 2018, les frais de gestion sous-jacents s’élèvent à -17 595 millions d’euros, soit une progression contenue de 2% par rapport à 2017 ( -17 243 millions d’euros). Au T2-18 et T3-18, la provision pour litiges avait fait l’objet d’une dotation additionnelle cumulée de -336 millions d’euros. Pour rappel, les frais de gestion sous-jacent 2017 incluent une reprise de provision pour restructuration de 60 millions d’euros. Au T4-17, trois charges exceptionnelles avaient été comptabilisées en frais de gestion : une charge exceptionnelle liée à l’accélération de l’adaptation des réseaux de Banque de détail en France pour -390 millions d’euros, une charge liée à la réception d’une proposition de rectification à la suite du contrôle fiscal de l’administration française sur divers impôts d’exploitation pour -145 millions d’euros et une charge liée aux conséquences de l’arrêt de la Cour d’appel de renvoi de Paris du 21 décembre 2017 sur la confirmation de l’amende sur la dématérialisation du traitement des chèques pour -60 millions d’euros. Au T4-18, les frais de gestion s’élèvent à -4 458 millions d’euros en baisse de -11,3% par rapport au La progression des frais généraux est en ligne avec l’objectif annuel dans la Banque de détail en France et reflète la maîtrise des coûts dans la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs. L’accompagnement de la croissance des activités de Banque de détail et Services Financiers Internationaux se traduit par un effet ciseaux positif entre la croissance des revenus et celle des coûts. En 2018, le Groupe a conclu des accords sur les litiges avec les autorités américaines sur le LIBOR et sur les sanctions économiques et la lutte contre le blanchiment d’argent, et avec les autorités américaines et françaises sur la Libye, ces accords prévoyants des engagements du Groupe à l’égard de ces autorités ainsi que le paiement d’amendes qui correspondent aux provisions constituées à cet effet. Le solde de la provision pour litiges est de 0,3 milliard d’euros au 31 décembre 2018. Résultat brut d’exploitation : 1 469 M EUR ( 13,1% /T4-17), 7 274 M EUR ( 18,9% /2017) Le résultat brut d’exploitation comptable s’élève à 7 274 millions d’euros sur l’année 2018 (contre 6 116 millions d’euros en 2017) et le résultat brut d’exploitation sous-jacent s’établit à 7 610 millions d’euros (contre 7 819 millions d’euros en 2017). Le résultat brut d’exploitation comptable s’élève à 1 469 millions d’euros sur le T4-18 (1 299 millions d’euros sur le T4-17) et le résultat brut d’exploitation sous-jacent s’établit à 1 300 millions d’euros (1 642 millions d’euros au T4-17). Coût du risque (1) : -363 M EUR au T4-18, -1 005 M EUR au 2018 Sur l’année 2018, la charge du risque atteint -1 005 millions d’euros en baisse de 25,5% par rapport à 2017 (-1 349 millions d’euros). Le coût du risque sous-jacent est en hausse de 5,9%. Sur l’année 2018, le coût du risque commercial du Groupe s’établit à 21 points de base en très légère hausse par rapport à 2017 (19 points de base) dans le bas de la fourchette attendue (entre 20 et 25 points de base).
Le coût du risque commercial est en hausse au T4-18 à 29 points de base (contre 22 points de base au T4-17). Le Groupe anticipe un coût du risque compris entre 25 et 30 points de base en 2019. Le taux brut d’encours douteux atteint 3,6% à fin décembre 2018 (contre 4,4% à fin décembre 2017). Le taux de couverture brut des encours douteux du Groupe s’établit à 54%(2) à fin décembre 2018 (stable par rapport au 30 septembre 2018). Résultat d’exploitation : 1 106 M EUR ( 33,3% /T4-17), 6 269 M EUR ( 31,5% /2017) Le résultat d’exploitation comptable est de 6 269 millions d’euros en 2018 en hausse de 31,5% par rapport à 2017 et le résultat d’exploitation sous-jacent ressort à 6 605 millions d’euros (contre 6 870 millions d’euros en 2017). Le résultat d’exploitation comptable atteint 1 106 millions d’euros au T4-18 en hausse de 33,3% par rapport au T4-17 et le résultat d’exploitation sous-jacent s’établit à 937 millions d’euros (contre 1 373 millions d’euros au T4-17) Gains ou pertes nets sur autres actifs : -169 M EUR au T4-18, -208 M EUR en 2018 Les gains et pertes nets sur autres actifs incluent principalement la moins-value comptabilisée selon la norme IFRS 5 des cessions en cours de finalisation par le Groupe pour -268 M EUR sur l’année 2018 (-241 M EUR au T4-18) dont -202 M EUR correspondent aux cessions déjà annoncées de Société Générale Albanie, Société Générale Serbie, Mobiasbanca SOCIETE GENERALE en Moldavie et la participation de la Société Générale dans la Banque Postale Financement. (1) Chiffres 2018 établis selon la norme IFRS 9, chiffres 2017 établis selon la norme IAS 39, chiffres retraités du transfert de Global Transaction and Payment Services de la banque de détail en France vers la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs.
Résultat net
Le bénéfice net par action s’élève à 4,24 euros en 2018 (2,98 euros en 2017)(2). Sur cette base, le Conseil d’Administration a décidé de proposer à l’Assemblée Générale Mixte des actionnaires le versement d’un dividende de 2,20 euros par action, avec la possibilité d’opter pour un paiement du dividende en actions, soit un taux de distribution de 51,8%. Le dividende sera détaché le 27 mai 2019 et mis en paiement le 14 juin 2019.
Au 31 décembre 2018, les capitaux propres part du Groupe s’élèvent à 61,0 milliards d’euros (59,4 milliards d’euros au 31 décembre 2017), l’actif net par action est de 64,63 euros et l’actif net tangible par action est de 55,81 euros. Le total du bilan consolidé s’établit à 1 309 milliards d’euros au 31 décembre 2018 (1 274 milliards d’euros au 1er janvier 2018(1), 1 275 milliards d’euros au 31 décembre 2017). Le montant net des encours de crédits à la clientèle, y compris location financement, au 31 décembre 2018 est de 421 milliards d’euros (396 milliards d’euros au 1er janvier 2018, 404 milliards d’euros au 31 décembre 2017) – hors valeurs et titres donnés en pension. Parallèlement les dépôts de la clientèle atteignent 399 milliards d’euros, contre 395 milliards d’euros au 1er janvier 2018 et au 31 décembre 2017 (hors valeurs et titres donnés en pension). A fin décembre 2018, la maison mère a émis 39,2 milliards d’euros de dette à moyen et long terme, avec une maturité moyenne de 4,5 ans et un spread moyen de 27,5 points de base (par rapport au mid-swap 6 mois, hors dette subordonnée). Les filiales ont émis 3,8 milliards d’euros. Au total, au 31 décembre 2018, le Groupe a émis 43 milliards d’euros de dette à moyen et long terme. Le LCR (Liquidity Coverage Ratio) s’inscrit bien au-dessus des exigences réglementaires à 129% à fin décembre 2018, contre 131% à fin septembre 2018. Parallèlement, le NSFR (Net Stable Funding Ratio) s’inscrit à un niveau supérieur à 100% à fin décembre 2018. Les encours pondérés par les risques du Groupe (RWA) s’élèvent à 376,0 milliards d’euros au 31 décembre 2018 (contre 353,3 milliards d’euros à fin décembre 2017) selon les règles CRR/CRD4. Les encours pondérés au titre du risque de crédit représentent 80,5% du total, à 302,7 milliards d’euros, en hausse de 4,6% par rapport au 31 décembre 2017. Au 31 décembre 2018, le ratio Common Equity Tier 1 non phasé du Groupe s’établit à 10,9%(2), 11,2%(3) en tenant compte de l’option de paiement du dividende en actions sous réserve de l’approbation par l’Assemblée Générale Mixte du 22 mai 2019 et 11,5% pro forma des transactions signées (cessions et acquisitions). Le ratio Tier 1 s’élève à 13,7% à fin décembre 2018 et le ratio global de solvabilité s’établit à 16,7%. Avec un niveau de 22,9% des RWA et 7,1% de l’exposition levier à fin décembre 2018, le Groupe présente un TLAC d’ores et déjà supérieur aux exigences du FSB pour 2019. Au 31 décembre 2018, le Groupe est aussi au-dessus de ses exigences MREL qui sont de 8% du TLOF(4) (ce qui représentait à décembre 2016 un niveau de 24,36% des RWA), lesquels ont servi de référence au calibrage du CRU. Le Groupe est noté par cinq agences de notation : (i) DBRS - notation long terme (dette senior préférée) « A (high) », perspectives positives, notation court-terme « R-1 (middle) » ; (ii) FitchRatings - notation long terme « A », perspectives stables, notation dette senior préférée « A », notation court-terme « F1 » ; (iii) Moody’s - notation long terme (dette senior préférée) « A1 », perspectives stables, notation court-terme « P-1 »; (iv) R&I - notation long terme (dette senior préférée) « A », perspectives stables ; et (v) S&P Global Ratings - notation long terme (dette senior préférée) « A », perspectives positives, notation court-terme « A-1 ».
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