PARIS (Reuters) - Le PDG de
SCOR SE Denis Kessler a répliqué mardi sur un ton menaçant à un courrier qui lui a été adressé fin janvier par le fonds activiste Ciam, qui l'accusait d'avoir rejeté pour des motifs personnels un projet de rapprochement proposé par le groupe mutualiste Covéa.
Dans un courrier adressé à Denis Kessler, Catherine Berjal, présidente de Ciam, écrivait que sa "stratégie judiciaire très agressive" à l'encontre de Covéa lui laissait penser, qu'elle procéd[ait] d'une volonté de protéger [son] mandat social, et [ses] intérêts personnels, au détriment des actionnaires de Scor".
Dans son courrier en retour, Denis Kessler juge que ces propos de la présidente de Ciam ne "sont fondés sur aucune réalité", ajoutant qu'ils deviendraient, si elle persistait à les relayer, "diffamatoires".