Bâtisseur d'un empire automobile mondial, reçu partout avec les honneurs jusqu'à son arrestation choc, Carlos Ghosn, futur ex-PDG de
RENAULT aujourd'hui détenu dans une prison japonaise, a tout perdu en deux mois.
L'Etat français, qui était le dernier à le soutenir au sein du trio Renault-Nissan-Mitsubihsi, l'a lâché mercredi : "J'ai toujours indiqué, en rappelant la présomption d'innocence de Carlos Ghosn, que s'il devait être durablement empêché, nous devrions passer à une nouvelle étape. Nous y sommes", a déclaré le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire.