PARIS (Reuters) - L'aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord) et ses 280 salariés ont obtenu mercredi un nouveau sursis avec un accord entre l'Etat, les collectivités, les représentants des salariés et son repreneur potentiel pour donner suite à une offre remaniée du groupe franco-belge Altifort.
Réunis à Bercy, les protagonistes du dossier se sont donné jusqu'à début décembre pour viabiliser cette offre qui ne dépend plus de
VALLOUREC, l'ancien propriétaire du site, s'agissant de son futur carnet de commandes et des financements nécessaires, estimés entre 150 et 200 millions d'euros.
"L'urgence est à la consolidation de l'offre d'Altifort, sur le plan des carnets de commandes et des financements, pour qu'elle soit jugée crédible et puisse aboutir", a déclaré le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire à l'issue de la réunion.