Sous la canopée de la forêt tropicale, ils se faufilent un à un dans les galeries puis en ressortent, essoufflés, les bras chargés de sacs d'une terre sablonneuse dont ils espèrent extraire les quelques éclats de pierres précieuses qui leur permettront de survivre.
Dans le nord du Mozambique, qui fournit 80% de la production mondiale de
RUBIS, des centaines de mineurs informels défient jour et nuit la faim, la police et une multinationale pour grappiller les miettes illégales du commerce de cette pierre.
Faque Almeida, 46 ans, est l'un de ces damnés de la terre.