L'affichage des convictions religieuses se banalise en entreprise sans poser de difficultés dans la très grande majorité des cas, selon une étude publiée mercredi qui pointe cependant une légère hausse des situations conflictuelles ou nécessitant une intervention des responsables hiérarchiques.
La sixième étude réalisée par l'Observatoire du fait religieux en entreprise (Ofre) et l'institut
RANDSTAD, dont les résultats sont publiés par le quotidien La Croix, confirme que "l'expression de l'appartenance religieuse se banalise sur le lieu de travail".
Comme en 2016 et 2017, 65% des personnes interrogées dans le cadre de ce rapport, que l'AFP s'est procuré, constatent l'existence de faits religieux sur leur lieu de travail: demandes d'absences pour des fêtes notamment, ports de signes comme le voile, prières pendant les pauses, stigmatisation, prosélytisme, refus de travailler avec une femme, etc.