Trois ans après, l'Europe déstabilisée par la crise des migrants
Il y a trois ans, Angela Merkel était applaudie, comparée à "Mère Teresa" pour avoir le 4 septembre 2015 laissé les frontières de l'Allemagne ouvertes à des dizaines de milliers de réfugiés arrivant du Proche-Orient via les Balkans.
Aujourd'hui, ce sont les images d'extrémistes de droite chassant les étrangers dans les rues de Chemnitz en faisant le salut hitlérien qui font la Une.
Un contraste saisissant qui illustre le changement d'ampleur tectonique que connaît, au-delà de l'Allemagne, l'Europe toute entière avec la "crise des réfugiés", marquée par l'arrivée depuis 2015 de plus de trois millions d'entre eux dans l'UE.