A l'hôpital psychiatrique Pinel, la crainte de la "déshumanisation" des soins
Installé devant l'entrée de l’hôpital psychiatrique Philippe-Pinel à Amiens, le personnel mobilisé fait le compte : 71 jours de grève, 42 jours de campement. Un mouvement inédit au sein de l'établissement, pour protester contre le manque de moyens.
Cette matinée-là, ils sont une petite dizaine, infirmiers, aide-soignants, anciens patients, de l'hôpital ou d'autres établissements de la région, attablés autour d'une tasse de café et de pains au chocolat.