De plus en plus d'entreprises préfèrent quitter Bruxelles: qu'est-ce qui les poussent vers la périphérie ?
Le groupe "Cinoco- Palais du vin" vient de l'annoncer : l'entreprise de 50 employés installée à Molenbeek va quitter Bruxelles pour s'installer à Nivelles. Elle est l'un des leaders belges sur le marché des distributeurs de vins et spiritueux indépendants et va construire un tout nouveau bâtiment dans le parc d'affaires Les portes de l'Europe. Le déménagement depuis est prévu pour janvier 2020.Au départ, le groupe souhaitait rester à Bruxelles, mais il n'a pas trouvé de terrain adéquat à acheter. Il a donc décidé de déménager dans une également plus facilement accessible.13.800 départs, 10.000 installationsCes entreprises qui quittent Bruxelles pour s'installer en périphérie, voire plus loin, sont nombreuses. Selon une étude réalisée par la chambre du commerce de Bruxelles, entre 2011 et 2016, près de 13.800 entreprises et indépendants dont près de 7.000 sociétés ont quitté la capitale. A contrario, plus de 10.000 entreprises sont venues s'y installer. Cela représente, 5 ans, un solde négatif avec plus de 3.000 départs.Cela ne veut pas dire non plus que Bruxelles est déserté! L'économie Bruxelloise se porte d'ailleurs plutôt bien: d'après Eurostat, Bruxelles est la 3e région la plus riche d'Europe en termes de PIB/habitant après Londres et Luxembourg. À Bruxelles, on crée près de 12.000 entreprises chaque année, essentiellement de petites entreprises. Tout dépend du secteurD'ailleurs, quitter Bruxelles n'est pas forcément intéressant pour certains secteurs d'activité. "Si vous êtes un cabinet d'avocats par exemple, partir loin de Bruxelles, ce n'est jamais très intéressant parce qu'il y a effectivement toutes les fonctions autour du palais de justice, les rencontres, etc. Si vous êtes Bruxellois, sortir de Bruxelles n'est pas intéressant, note Olivier Willockx administrateur délégué de la chambre de commerce de Bruxelles. Si vous faites de la transformation mécanique avec des camions ...