Le rachat par AREVA de la société minière canadienne Uramin, en 2007 sous la direction d'Anne Lauvergeon, s'est révelé si désatreux financièrement que la justice enquête sur une éventuelle escroquerie ou corruption. Aujourd'hui en quasi-faillite, le géant du nucléaire aurait caché des informations lors de l'acquisition de 1,8 milliard d'euros de cette entreprise, dont les gisements d'uranium en Afrique étaient inexploitables.