Le Wealth Office de Zwei propose un contrôle de gestion vraiment indépendant: plus de conflits d’intérêts, des coûts réduits, une comparaison systématique des banques et de meilleurs résultats dès un patrimoine de 1 million
Après la crise de 2008, il est devenu évident pour de nombreux investisseurs que le modèle traditionnel de gestion de fortune devait évoluer. Manque de transparence, frais élevés et résultats décevants ont conduit Patrick Müller et Klaus Wellershoff à créer Zwei Wealth et son concept de Wealth Office. L’objectif: rééquilibrer la relation entre client et banque en offrant une approche totalement indépendante, tournée vers la performance réelle et des coûts maîtrisés.
Le Wealth Office s’inspire du modèle des family offices, habituellement réservé aux très grandes fortunes, mais le rend accessible dès un patrimoine de 1 million. Contrairement aux banques, dont les conseillers restent liés à leur institution, le Wealth Office défend uniquement les intérêts du client. Patrick Müller résume ce problème structurel: «Un conseiller bancaire est d’abord fidèle à son établissement, comme un médecin employé par une firme pharmaceutique.» Cette dépendance explique pourquoi de nombreux clients paient trop pour des résultats moyens.
L’alternative proposée repose sur un processus clair: Plan, Find, Control.
Plan consiste à élaborer une planification patrimoniale complète ainsi qu’une stratégie d’investissement adaptée aux objectifs, au risque et à la structure globale des avoirs.
Find met en concurrence banques, produits et gérants au moyen d’une plateforme où plus de 500 institutions peuvent être comparées via des appels d’offres structurés. Les classements, notations et rapports simplifient le choix pour les clients, même sans expertise financière.
Control assure un suivi continu: contrôle des rendements, transparence des frais, reporting clair et alertes en cas d’écarts significatifs. Cette surveillance permanente garantit que la solution choisie reste efficace dans le temps.
Les problèmes observés dans la gestion traditionnelle sont bien connus: portefeuilles dispersés sur plusieurs banques, stratégie peu lisible, rendements insuffisants et frais opaques. Selon Patrick Müller, environ 75% de ces portefeuilles délivrent des résultats trop faibles sans que les clients en soient conscients. Le Wealth Office apporte une réponse directe en consolidant toutes les données au même endroit et en rendant lisibles performances, risques et coûts. Les analyses permettent ainsi 67% de rendement en plus et 34% de frais en moins par rapport aux solutions classiques.
Le Wealth Office apporte une réponse directe en consolidant toutes les données au même endroit et en rendant lisibles performances, risques et coûts
La plateforme numérique développée par Zwei Wealth permet un accès centralisé à l’ensemble des avoirs: dépôts, produits bancaires, fonds, immobilier, participations. Chaque client dispose d’un espace en ligne où toutes les informations sont actualisées, indépendamment du nombre de banques utilisées. Cette transparence, rare dans la gestion de fortune, fait que «la clientèle en sait à tout moment plus que la banque», résume Patrick Müller.
La question de l’indépendance reste centrale. Les Wealth Officers ne sont rémunérés que par les clients: aucune commission d’intermédiaire, aucun produit maison, aucune influence de tiers. Depuis l’intégration de Zwei Wealth au sein du groupe Swiss Life, cette indépendance a été formalisée: l’entreprise conserve sa marque, ses méthodes et son modèle de gouvernance, tout en bénéficiant d’une solidité institutionnelle accrue.
Concernant les coûts, le Wealth Office fonctionne avec une tarification simple: entre 0,15 et 0,65% par an selon la taille du patrimoine, incluant toutes les prestations du modèle «Plan, Find, Control». Paradoxalement, ajouter un Wealth Office réduit les coûts globaux: les frais inutiles disparaissent, les banques ajustent leurs propres tarifs, et les conditions négociées sont souvent bien inférieures aux standards du marché grâce aux volumes agrégés de Zwei Wealth.
Un autre avantage majeur concerne la charge de travail du conseiller: un banquier privé suit souvent 300 à 500 clients, tandis qu’un Wealth Officer n’en accompagne que 30 à 50, ce qui permet un service réellement personnalisé. Si le modèle est optimisé pour les patrimoines dès 1 million, il reste pertinent pour des montants plus modestes grâce à la simplification administrative, aux comparaisons automatiques et à la réduction des frais.
Pour Patrick Müller, l’avenir de la gestion de fortune sera hybride: l’expertise humaine restera essentielle, mais combinée à la puissance des outils digitaux et de l’intelligence artificielle. Ces technologies permettent une vision instantanée du patrimoine, des analyses précises et des décisions mieux argumentées, tout en conservant le rôle indispensable du conseiller de confiance.
Au final, le Wealth Office incarne une évolution nécessaire: plus de transparence, plus de concurrence entre banques, moins de conflits d’intérêts et de meilleurs résultats pour la clientèle. Ce modèle redonne au client sa position de force, une vision complète de son patrimoine et la certitude que chaque décision est prise dans son seul intérêt.
