
Le pionnier des régimes minceur s’est placé sous la protection de la loi sur les faillites le temps de négocier avec ses créanciers. L’entreprise faisait face à la concurrence des médicaments coupe-faim
WeightWatchers s’est déclaré en faillite mais a l’intention de poursuivre ses opérations pendant la restructuration de sa dette, a affirmé mardi le spécialiste américain des régimes minceur.
«WeightWatchers prend des mesures stratégiques pour éliminer 1,15 milliard de dollars de dette et renforcer sa position financière pour une croissance et une rentabilité de long terme», a expliqué la société dans un communiqué.
L’entreprise cotée à la Bourse de New York s’est placée volontairement sous la protection de la loi sur les faillites (Chapitre 11) devant un tribunal du Delaware (est) le temps de négocier avec ses créanciers. D’ici là, elle continuera à fonctionner «sans conséquences» pour ses membres, a-t-elle assuré.
Une année 2024 difficile
Fondée en 1963, Weight Watchers, qui s’est rebaptisée «WW» en 2018 pour marquer un tournant vers une stratégie plus large de promotion du bien-être au-delà des programmes de perte de poids, revendique «plus de trois millions de membres dans le monde entier».
L’entreprise était en sérieuse difficulté en 2024, comme le rapportait Le Temps. Le groupe américain avait annoncé l’été un plan d’économies de 100 millions de dollars, assorti d’une réduction de ses effectifs, tandis que la directrice générale Sima Sistani était brusquement évincée fin septembre.
Weight Watchers tentait de résister à l’engouement pour la nouvelle génération de traitements pour perdre du poids comme l’Ozempic, le Wegovy et le Zepbound. Ces médicaments imitent l’action de l’hormone intestinale GLP-1 qui procure une sensation de satiété.