Le groupe zurichois confirme la fermeture de son usine vaudoise. La grande majorité des 180 emplois du site seront supprimés. Selon l’entreprise, il est impossible de poursuivre l’exploitation de manière rentable, même en investissant massivement
Le miracle n’a pas eu lieu. Malgré l’intense mobilisation des employés et des autorités politiques, la dernière verrerie de Suisse va fermer ses portes, a annoncé mardi matin Vetropack. C’est dans un climat tendu que le groupe basé à Bülach (ZH) a détaillé devant les médias les raisons de ce choix. Des représentants du personnel se sont en effet invités à la conférence de presse, qui se déroulait à nouveau dans la vénérable salle de la Paix de Saint-Prex, construite en 1918. Vetropack avait mandaté plusieurs agents pour assurer la sécurité de l’usine.
Les syndicats fustigent en particulier le fait de ne pas avoir été informés au préalable de la décision de Vetropack, contrairement à ce qui avait été convenu. «Nous avons appris la fermeture par la presse. C’est un manque de respect vis-à-vis des travailleurs», déplore Nicole Vassalli, responsable du secteur industrie chez Unia Vaud. «C’est écœurant. La consultation n’a pas été prise au sérieux», déclare pour sa part un employé de l’usine.
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