Un an après l'incendie du camp de Moria, la Grèce face aux critiques
Un an après la destruction par le feu du camp de Moria à Lesbos, alors le plus important d'Europe, la Grèce se targue d'avoir régulé les arrivées et l'accueil des migrants sur ses îles, mais suscite aussi des critiques.
A l'aube du 9 septembre 2020, le camp surpeuplé de Moria, connu pour ses conditions de vie sordides et ses violences inter-ethniques, était ravagé dans deux incendies successifs.
Personne n'est mort mais ce fut l'étincelle de l'exil chaotique de plus de 12.000 demandeurs d'asile laissés sans abri qui se sont déversés sur les routes de Lesbos au grand dam des insulaires en colère.