Les analystes interrogés par l'agence suisse AWP prévoyaient une perte nette de 430 millions de dollars.
Le géant bancaire a toutefois fait état d'entrées d'argent frais de 22 milliards de dollars dans la gestion de fortune, la banque soulignant dans un communiqué que la situation de
CREDIT SUISSE a été "stabilisée".
L'afflux net d'argent frais sur un trimestre a de nouveau été "positif" pour les activités de gestion de fortune de
CREDIT SUISSE, "et ce pour la première fois depuis un an et demi", insiste
UBS, "à 3 milliards de dollars pour le troisième trimestre", détaille la banque.
CREDIT SUISSE avait essuyé des retraits massifs d'argent qui avait mis à mal la banque. Dans un mouvement de panique sur les marchés en mars, l'ex-numéro deux du secteur bancaire helvétique s'était trouvé au bord de la faillite. Les autorités suisses s'étaient alors réunies dans l'urgence pour négocier son rachat par UBS.
Le troisième trimestre est le premier au cours duquel
CREDIT SUISSE est entièrement intégré aux comptes d'UBS. Au deuxième trimestre, l'intégration n'était incluse que dans les chiffres du mois de juin.
"L'intégration de
CREDIT SUISSE se poursuit conformément au calendrier", a déclaré Sergio Ermotti, le directeur général d'
UBS, cité dans le communiqué.
Pour le troisième trimestre,
UBS a essuyé une perte avant impôts de 255 millions de dollars en raison des frais d'intégration. Mais elle a dégagé un bénéfice avant impôts sous-jacent de 844 millions de dollars, précise-t-elle.