Toys'R'Us: 200 à 250 licenciements envisagés, plan social "indécent"
Entre 200 et 250 licenciements sont prévus chez Toys'R'Us France en fonction des offres déposées pour la reprise de la filiale du géant américain de la distribution de jouets, selon les syndicats qui ont dénoncé mardi un projet de plan social "indécent".
Trois candidats à la reprise de Toys'R'Us, placé en redressement judiciaire en juillet, ont déposé une offre "globale" au tribunal de commerce d'Evry, rappellent les syndicats CFDT et CGT et les représentants du personnel dans un communiqué.
Il s'agit, avait indiqué vendredi Jean Charretteur, directeur général de la filiale française, de Pierre Mestre, (groupe Orchestra, spécialisé dans la vente d'articles de puériculture et de prêt-à-porter pour enfants); de Jellej Jouets, une société en cours de création qui sera contrôlée à 90% par Cyrus Capital, un des fonds créanciers des entités américaines du groupe Toys'R'Us; et enfin de la société Financière Immobilière Bordelaise, un fonds d'investissement spécialisé dans l'immobilier commercial.