
CHRONIQUE. Dans «La Malédiction du vainqueur», Pierre Bentata répond, chiffres à l’appui, aux pessimistes qui prétendent que l’Occident est en déclin. Mais, si l’optimisme est permis, reste un bémol majeur: la natalité
Les premières semaines de 2025 matérialisent le fait qu’«il y a des décennies où rien ne se passe et il y a des semaines où des décennies se produisent». Un nouveau monde, moins policé et plus direct, émerge. Dans pareille situation, il est naturel d’être attiré par le syndrome du rétroviseur. Dans la bourrasque contemporaine, on se surprend à se languir d’avant, quand le monde était, dans nos brumeux souvenirs, plus rassurant.
Cette impression de vivre un déclin est communément partagée. Dans La Malédiction du vainqueur, Pierre Bentata nous apprend que «nulle part dans le monde les gens sont plus pessimistes qu’en Europe de l’Ouest et aux Etats-Unis». L’Occident déprime. Dans L’Express, il précise que malgré les différences des pays qui font partie de ce patchwork culturel qu’est l’Occident, un point commun les unit: «Une attitude vis-à-vis de la personne humaine. Ce qui se traduit par des institutions visant à protéger les individus, l’Etat de droit, l’équilibre des pouvoirs, l’indépendance de la justice, la liberté des médias.»
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