Le dirigeant et propriétaire de Patek Philippe décrit une situation assez inédite: il a fallu réduire le nombre de détaillants pour leur permettre d’avoir des montres en vitrine. Résultat d’une demande qui dépasse largement la capacité de production
Thierry Stern, dirigeant et propriétaire du genevois Patek Philippe, entre dans la salle de réunion sur son stand de Watches and Wonders, un petit immeuble, tout en verre et en étages. Il salue et dispose une tablette devant lui, cherche un tableur. «Vous allez me demander des chiffres, alors je me prépare», explique-t-il. C’est une bonne entrée en matière, car chaque chiffre reflète un morceau de la stratégie qui a mené Patek Philippe au sommet de l’industrie, tête de file de la catégorie «indépendant et familial». L’interview peut commencer.
Le Temps: Puisque vous avez des chiffres devant vous, pouvez-vous nous en donner un?
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