Dans le cadre d’une restructuration, l’opérateur de télécoms envisage de supprimer de nombreux postes lors du premier trimestre 2024, essentiellement dans l’administration
L’opérateur de télécommunication Sunrise, deuxième du pays, envisage de licencier 180 employés dans le cadre d’une restructuration, ce qui reviendrait à la suppression de quelque 200 postes. Dans un communiqué ce lundi matin, l’entreprise indique qu’il s’agira «surtout de nombreux postes de direction et des fonctions sans contact direct avec la clientèle. Les Sunrise Shops et le service client en contact direct avec la clientèle ne seront pas touchés par ces suppressions de postes.»
La société explique vouloir simplifier les structures de l’entreprise et minimiser les coûts pour assurer la flexibilité de la société à long terme. «Depuis la fusion et l’intégration (avec UPC), nous avons considérablement fait évoluer l’entreprise et l’avons préparée pour l’avenir», explique André Krause, directeur général de Sunrise. Au troisième trimestre, l’entreprise a vu son chiffre d’affaires baisser de 0,6% à 759,1 millions de francs, avec notamment des ventes en téléphonie mobile en recul de 2,3% à 312 millions.
Sunrise indique ouvrir une consultation. «Les licenciements prévus seront étudiés avec la représentation du personnel et le syndicat Syndicom» assure le groupe. Les postes touchés représentent environ 6,6% du nombre total des 2722 équivalents temps plein (ETP). «Nous pourrons proposer un plan social destiné à aider les membres du personnel et pas seulement d’un point de vue financier», assure le patron. Un programme de réinsertion professionnelle sera mis en place pour tous les collaborateurs.