
Près de quinze ans après sa création, Sophia Genetics devrait atteindre la rentabilité en fin d’année prochaine. Une projection à laquelle Jurgi Camblong, son directeur général, se tient tout en reconnaissant un passage plus compliqué après la pandémie
Née en 2011, Sophia Genetics espère être rentable à la fin de l’année 2026. Pour Jurgi Camblong, cofondateur et directeur général de la société, dont le siège se trouve à Rolle (VD), l’objectif reste inchangé. «Nous visons une rentabilité EBITDA [bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement, ou bénéfice d’exploitation, ndlr] à la fin de l’année 2026, détaille-t-il. C’est l’indicateur qui compte pour les marchés.»
Le 6 mai, elle a présenté un chiffre d’affaires en hausse de 15% à taux de change constant à 17,8 millions de dollars (14,7 millions de francs). En revanche, elle a également enregistré une perte nette en progression de 27% sur un an à 17,4 millions (14,4 millions de francs), tandis que la perte d’exploitation s’est établie à 9,8 millions, soit une amélioration de 24% en comparaison annuelle.
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