
La multinationale suisse a publié des chiffres en forte hausse au premier semestre, dans la foulée de ses résultats depuis le début de 2024, quand Géraldine Picaud a été nommée à sa tête. Le groupe aura déménagé son siège de Genève à Zoug en décembre
Depuis que Géraldine Picaud est à la direction de SGS, les performances financières de la multinationale sont reparties à la hausse. Et les résultats de l’entreprise au premier semestre, publiés ce vendredi, confirment la tendance: le groupe a fait état d’un chiffre d’affaires de 3,4 milliards de francs ( 2,6%) et d’un bénéfice net de 509 millions ( 8,1%). Une prestation sur la lancée aussi des résultats annuels de l’année précédente, quand un bénéfice net en hausse de 5,1% avait été reporté aux côtés de ventes records de près de 6,8 milliards de francs.
De quoi conforter la position de leader mondial de la multinationale sur le marché de l’inspection et de la certification. D’autant plus que le groupe suisse a multiplié les acquisitions cette année et la précédente. La «Stratégie 2027» que la directrice française a mise en place à son arrivée en mars 2024 érige la croissance financière en mantra, qu’elle soit organique ou par le biais d’acquisitions, si possible aux Etats-Unis, où la patronne veut particulièrement renforcer sa présence. Son nouveau slogan – «When you need to be sure» (Lorsque vous avez besoin d’être sûr) – doit dynamiser la confiance que SGS doit susciter.
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