MILAN (Reuters) - Giuseppe Conte, le président du Conseil italien, a affirmé mardi qu'il ne céderait pas face à
ARCELORMITTAL concernant l'avenir du site sidérurgique Ilva, alors que la menace pesant sur des milliers d'emplois met son gouvernement de coalition sous pression.
ArcelorMittal a annoncé lundi qu'il résiliait son offre de rachat de cette immense aciérie située dans les Pouilles, Rome étant revenu sur sa promesse de lui accorder une immunité contre d'éventuelles poursuites pénales liées à la pollution du site.
Alors que l'Italie ne parvient pas à s'extirper d'une stagnation économique persistante, cette annonce a provoqué des remous dans la classe politique italienne, cette aciérie employant des milliers de personnes, directement ou indirectement, dans une région frappée par le chômage.