
La gestion de fortune n’est pas un art divinatoire, mais quelque chose de largement standardisé. Elle peut donc être numérisée, ce qui permet de développer des robo-advisors peu coûteux pour les placements financiers
La constitution de son propre portefeuille commence par toute une série de questions relatives à l’âge, au revenu, à la fortune, à l’horizon de placement, à l’appétence au risque et aux objectifs dans la vie. Toutes ces données servent à déterminer son profil de risque personnel, le terme de «personnel» devant toutefois être pris dans un sens assez relatif. Car il ne s’agit, au fond, que de schémas préexistants, attribués aux clients en fonction de leurs données.
La capacité de risque et l’appétence au risque sont déterminantes pour cela. Un client dans la moyenne se verra très probablement proposer une stratégie de placement équilibrée, avec une part d’actions d’environ 60% et une part d’obligations d’environ 40%, éventuellement complétées, selon la situation du marché, par une petite position en cash ou une modeste part de placements alternatifs tels que de l’immobilier ou les matières premières.
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