CHRONIQUE. Les comptes semestriels publiés la semaine passée reflètent la pire situation imaginable pour la société active dans le photovoltaïque, proche de la faillite. Mais cette photo instantanée n’est pas encore la photo finish
Les investisseurs dans PrimeEnergy Cleantech attendaient fébrilement, depuis des semaines, des clarifications sur l’état de l’entreprise active dans le photovoltaïque, en grande difficulté, depuis qu’elle a annoncé, le 18 octobre, qu’elle se dirigeait vers la faillite. Ces épargnants en ont eu mercredi passé, en soirée, en recevant les résultats intermédiaires de «PEC». Or ces comptes arrêtés au 30 juin dernier ne reflètent pas la vérité, mais une vérité: la pire imaginable. Or le pire n’est pas certain.
Dans une telle situation, une société doit légalement présenter sa valeur actuelle, comme si elle devait vendre tout ce qu’elle peut immédiatement. C’est ce qu’on appelle la valeur de cession.
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