
CHRONIQUE. Si les prêts qui ont plombé l’entreprise active dans le photovoltaïque sont considérés comme légaux (et pas du détournement), l’emprunteur – l’actionnaire principal de l’entreprise – risque d’être rattrapé par le fisc. Et de payer une douzaine de millions
Maintenant que la procédure de faillite a officiellement commencé pour PrimeEnergy Cleantech, la justice mais aussi le fisc risquent de se pencher sur les emprunts effectués par son actionnaire majoritaire. Deux pistes sont possibles pour l’avenir, avec des conséquences très différentes pour l’actionnaire et pour les investisseurs lésés. Soit ce sont des prêts en bonne et due forme, soit il s’agit d’opérations frauduleuses.
Pour mémoire, le groupe actif dans le photovoltaïque a été plombé par les crédits accordés à cet entrepreneur bâlois, qui ne les a pas remboursés et que son garant (l’entreprise de son frère) ne peut ou ne veut pas régler non plus. Problématique lorsqu’on parle de près de 20 millions pour l’actionnaire lui-même et d’une vingtaine de millions supplémentaires pour des sociétés qu’il contrôlait, soit un multiple du chiffre d’affaires de «PEC» qui aura été déficitaire durant la majorité de son existence.
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