
PLANÈTE FINANCE. Comment une société active dans un secteur durable et disposant de sources de revenus stables peut-elle se diriger vers la faillite, comme elle l’a confirmé mercredi? Sa version diverge largement de celle de son actionnaire majoritaire
Après avoir publié six articles en dix jours sur PrimeEnergy Cleantech (PEC), on en retient une solide impression de gâchis et quelques incertitudes qui seront peut-être clarifiées un jour par la justice. Créée à Bâle mais dirigée depuis Genève, la société active dans le photovoltaïque semble se diriger tout droit vers la faillite. Son directeur général a annoncé mercredi aux investisseurs – l’entreprise en compterait 2000 – que la piste d’un sursis concordataire ne tenait pas la route.
Cela signifie que la société qui opère près de 80 centrales photovoltaïques ne pourra pas tenir en s’appuyant seulement sur les liquidités rapportées par ses filiales, pourtant en bonne santé (l’électricité produite est vendue à des distributeurs de courant avec des contrats à long terme). Cela douche le dernier espoir des petits épargnants qui avaient mis une partie de leurs économies dans des obligations de PEC.
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