
La possibilité d’une survie grâce aux liquidités dégagées par des filiales s’éloigne pour cet acteur du photovoltaïque en difficulté. Les crédits problématiques accordés à son propriétaire s’élèvent à 40 millions. Une procédure est en cours contre le garant de ces crédits
En difficulté depuis que des prêts accordés à son actionnaire principal n’ont pas été remboursés, PrimeEnergy Cleantech a averti mercredi ses investisseurs qu’une liquidation ne pouvait plus être évitée. La piste d’un sursis concordataire, dans lequel la société active dans le photovoltaïque aurait survécu grâce aux liquidités générées par ses filiales, «n’a pas de sens» dans son cas, peut-on lire dans le message du directeur général. Cette possibilité était l’option privilégiée par Bertrand Piccard, l’ex-ambassadeur de PrimeEnergy Cleantech, qui s’était exprimé face à plusieurs centaines de petits investisseurs le 30 octobre à Carouge (GE).
En interne, l’entreprise continue l’évaluation de sa situation financière. Un effort auquel participe l’avocat zurichois Sven Lüscher, qui a récemment rejoint le conseil d’administration de quatre filiales, comme Le Temps le révélaitmardi. L’objectif est d’obtenir les résultats financiers des différentes entités et de réaliser un état des lieux qui sera présenté au juge chargé de décider si l’entreprise tombe en faillite ou pas. Il faudra peut-être des mois pour qu’un dossier soit finalisé, selon nos informations, notamment car certaines des 15 filiales sont basées à l’étranger.
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