Lorsqu’on touche son capital vieillesse, on est confronté à cette question: que faire de tout cet argent? Pour y répondre, la plupart ne pourront pas se passer d’un conseil professionnel
Dans la vie, une des interrogations les plus cruciales dans le domaine financier se pose au moment de la retraite: dois-je demander le versement de mon capital vieillesse, toucher une rente ou opter pour une formule mixte? La rente, c’est la sécurité jusqu’à la fin de la vie. Mais les taux de conversion, qui déterminent le montant de la rente, ont fortement baissé ces dernières années. Pour un capital vieillesse d’un million de francs, un nouveau retraité touche aujourd’hui 500 francs de moins par mois en moyenne que quelqu’un qui a pris sa retraite en 2010. C’est notamment pour cette raison que la confiance dans les caisses de pension diminue.
Il s’ensuit que la majorité des assurés opte pour le versement d’au moins une partie du capital. Il s’agit en général de fortes sommes; pour la plupart, l’avoir de la caisse de pension constitue de loin la plus grande part de leurs économies. En 2021, le capital accumulé dans la prévoyance professionnelle en Suisse s’élevait à 1160 milliards de francs, soit plus que la somme du bilan de la Banque nationale suisse. L’avoir par personne assurée est d’environ un quart de million, un montant beaucoup plus important en moyenne dans le cas des assurés les plus âgés.
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