L’entreprise neuchâteloise Preciflex a un pied dans les technologies médicales et un autre dans le luxe. Elle était présente au salon horloger Watches and Wonders avec deux inventions dédiées aux cadrans de montres. Le mouvement et la lumière
Grégory Dourde, dirigeant de Preciflex, a passé toute la semaine horlogère de Genève (du 9 au 15 avril) sur son stand, dans l’espace LAB de Watches and Wonders. Il y présentait deux nouveaux composants horlogers destinés à augmenter les cadrans de montres. Deux inventions multibrevetées: la première est une capsule utilisant la technologie microfluidique (la maîtrise des fluides à l’échelle micrométrique), la seconde est un microgénérateur autonome, couplé à un système d’éclairage logé au cœur de la montre.
Ces innovations cristallisent quatorze années d’investissements R & D et d’avancées en balancier entre les industries du luxe et du médical. Le projet est complexe. Patrick Berdoz, cocréateur, administrateur et investisseur de référence, a emprunté une formule qui résume tout: «L’innovation se trouve à l’intersection des métiers, rarement au cœur d’un savoir-faire.» Dans la réalité, Preciflex, créée en 2010 (aujourd’hui 25 personnes, basées à Neuchâtel), est au centre d’une petite constellation. A la base, il y a une technologie – microfluidique – venue du médical. Cette technologie a été transférée dans un premier temps à l’horlogerie, avec la création des montres HYT (aujourd’hui en mains de l’entreprise Kairos), puis, plus largement, à l’industrie du luxe.
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