Pour un portrait de Macron, des militants prêts à risquer la prison
"On n'a plus le temps d'attendre" : Comme Cécile et Pauline, des militants écologistes ont fait le choix "conscient" de risquer un procès et la prison en décrochant de mairies des portraits d'Emmanuel Macron, dont certains ont été exhibés dimanche à Bayonne pour protester contre le G7.
Sept des 128 portraits que les organisateurs revendiquent avoir "décrochés" dans le cadre d'une campagne de désobéissance civile depuis février ont été brandis lors d'une marche "non violente", organisée par les mouvements alternatifs et écologistes ANV COP 21, Alternatiba et Bizi pour dénoncer "la politique climaticide" du président de la République.
Parmi les militants présents à Bayonne, Pauline Boyer, 36 ans, assure avoir décroché le portrait d'Emmanuel Macron dans la mairie du 5e arrondissement de Paris, le 21 février.