La Bourse de Tokyo connaît un début d'année 2024 tonitruant. Une ascension qui s'explique par la faiblesse persistante du yen et le marasme des marchés financiers chinois
L'indice vedette Nikkei de la Bourse de Tokyo a franchi lundi dès l'ouverture le cap psychologique des 40 000 points pour la première fois, dans la foulée des gains à Wall Street en fin de semaine dernière.
Ayant déjà dépassé depuis le mois dernier ses précédents plus hauts historiques qui remontaient à décembre 1989, le Nikkei grimpait de 0,98% à 40 303,37 points vers 1h40 GMT (2h40 en Suisse). L'indice élargi Topix gagnait 0,41% à 2720,64 points.
La Bourse de Tokyo connaît un début d'année tonitruant, après un cru 2023 déjà exceptionnel: le Nikkei a bondi de 20% depuis début janvier, après s'être envolé de 28% l'an passé. Le Nikkei avait dépassé la barre des 30 000 points en 2021.
### La bourse de Tokyo tire bénéfice du marasme des marchés chinois
Plusieurs vents favorables expliquent cette ascension fulgurante, dont la faiblesse persistante du yen, qui gonfle les bénéfices des entreprises japonaises à l'international tout en laissant leurs actions bon marché pour des investisseurs étrangers.
Le marasme des marchés financiers chinois et la quête de placements alternatifs à la Chine à cause des risques géopolitiques profitent aussi à la Bourse de Tokyo.
Par ailleurs, les entreprises nippones rétribuent leurs actionnaires davantage que par le passé, avec des dividendes plus généreux et des programmes de rachats d'actions plus fréquents.