Le secteur a connu un développement sans précédent, poussé par la polarisation de la demande et la raréfaction qui en a découlé. Mais la demande et l’offre se rééquilibrent et des marques en souffrent. Surtout les grands groupes
Les économistes peuvent rajouter un élément de langage à leur lexique: la prime à la frustration. Car c’est bel et bien un phénomène de ce type qui a permis à l’horlogerie suisse de se hisser à un niveau jamais atteint. Et c’est ce qui transparaît à la lecture de la dernière étude sectorielle, publiée ce vendredi par la banque Vontobel.
L’explication tient en quelques mots. La concentration de la demande sur quelques marques et quelques modèles a dramatiquement amplifié la stratégie de raréfaction propre à l’horlogerie de luxe. Sur certaines montres, les délais d’attente ont atteint plusieurs années. Suffisamment frustrant pour entraîner un report des achats. Mais la tendance arrive à terme.
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