
Le numéro un mondial de l’alimentation maintient ses objectifs annuels malgré un climat de consommation morose et la faiblesse de la Chine. L’action du groupe reste sous pression
Les investisseurs attendaient avec impatience le bilan semestriel de Nestlé. Ces résultats constituent un test pour le directeur général Laurent Freixe, qui a pris les rênes du géant veveysan il y a un peu moins d’un an. Nestlé peut-il tenir ses promesses de croissance malgré un climat de consommation qui se dégrade?
Les chiffres semestriels montrent un tableau contrasté. «Nous avons réalisé une bonne performance dans un environnement difficile», a affirmé Laurent Freixe. Le chiffre d’affaires a reculé de 1,8% à 44,2 milliards de francs. Le bénéfice net a lui diminué de 10,3% à 5,1 milliards. Le résultat opérationnel ajusté a pour sa part fléchi de 7,1% pour atteindre 7,3 milliards. La marge correspondante ressort à 16,5%, une performance supérieure aux attentes.
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