Nos convictions n’ont pas changé depuis le mois dernier. Notre scénario central pour 2024 anticipe une activité économique modérée de part et d’autre de l’Atlantique, les Etats-Unis évitant de justesse une véritable récession. En outre, nous nous attendons à ce que la « désinflation parfaite » de 2023 (avec une baisse significative de l’inflation d’ensemble comme sous-jacent, principalement grâce aux effets de base des prix de l’énergie et en l’absence d’un atterrissage brutal de l’économie) trouve un nouveau point d’ancrage en « territoire acceptable ». Même si la récente baisse des cours du pétrole y contribuera, la désinflation proviendra principalement de la déflation importée – essentiellement de la Chine qui demeure l’usine du monde –, du resserrement passé des conditions financières et du ralentissement actuel du marché du travail. Il s’agit tout simplement du « contexte idéal » dans lequel les obligations et les actions continuent de performer... et dans lequel les portefeuilles multi-actifs offrent historiquement le meilleur profil risque-rendement – mesuré par exemple par le ratio de Sharpe, c’est-à-dire par le rendement divisé par la volatilité.