Plus de trois ans après l'éclatement du scandale du Dieselgate, l'UE estime dans une enquête préliminaire que BMW,
DAIMLER et
VOLKSWAGEN se sont entendus pour éviter de se faire concurrence sur les technologies réduisant les émissions polluantes.
Déjà mise à mal par le vaste trucage de onze millions de véhicules diesel par
VOLKSWAGEN, révélé en septembre 2015, l'industrie allemande doit répondre à ces accusations, susceptibles d'être extrêmement coûteuses pour ses finances et son image.
Cette affaire avait déjà fait les gros titres en 2017, quand la Commission européenne avait annoncé en octobre avoir effectué des inspections concernant ce cartel impliquant au total cinq constructeurs (BMW,
DAIMLER,
VOLKSWAGEN, ainsi que Audi et Porsche, filiales de VW).