PARIS (Reuters) - L'Etat français ne s'opposera pas à la réorganisation de l'alliance entre
RENAULT et Nissan et au rééquilibrage des participations croisées entre les deux constructeurs, a déclaré lundi soir Emmanuel Macron au Premier ministre japonais Fumio Kishida, rapporte mardi le quotidien Les Echos.
Selon deux sources citées par le journal, le ministre français de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a fait parvenir un courrier détaillé à ses homologues japonais du METI pour confirmer le soutien de Paris à cette réorganisation.
Nissan réclame un rééquilibrage de la structure actuelle de l'alliance, héritée du sauvetage du groupe japonais par le constructeur français, passant par la vente d'une partie des 43% que
RENAULT détient dans Nissan pour ramener cette participation au même niveau que les 15% détenus par le groupe japonais dans son partenaire français.