Macron met la junte malienne sous pression et le Sahel face à ses responsabilités
Le nouveau président malien, le colonel Assimi Goïta, se retrouve sous forte pression après l'annonce par Emmanuel Macron d'une réduction prochaine de la présence militaire française au Sahel et ses vives critiques sur la légitimité de celui qu'il a qualifié de "putschiste".
C'est toute une partie du Sahel que le président français a mise jeudi face à ses responsabilités en annonçant la fin de l'opération française antijihadiste Barkhane, présente au Mali, au Burkina Faso, au Niger et au Tchad, au profit d'une coalition internationale dont les contours restent à préciser.
"Barkhane s'en va, inutile de pleurnicher ou de distiller des diatribes contre la France.