Une suroffre de polymères asiatiques fait chuter leurs prix. L’industrie européenne suffoque, et avec elle les producteurs de plastiques recyclés, pourtant plus propres. La Suisse est touchée
L’industrie se délocalise en Chine et les prix chutent. Cela a été le cas pour les panneaux solaires, le raffinage des métaux, la production de jouets, de médicaments et désormais des voitures électriques. On pourrait multiplier les exemples. L’un des derniers en date concerne les plastiques.
Vingt projets pétrochimiques – destinés à produire des matières entrant dans la fabrication de tout type d’objets, des emballages aux vêtements en passant par les détergents – ont été achevés en Chine en 2023, selon le cabinet ICIS. C’est de ce pays qu’ont jailli près des deux tiers des nouvelles offres en la matière l’an dernier, selon le consultant S&P Global. La production a aussi augmenté aux Etats-Unis, stimulée par le boom du gaz de schiste, et ailleurs en Asie, entraînant un excédent d’offre de matériaux, tels que le polyéthylène, jamais vu en quarante ans.
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