
De nombreux éditeurs et autres médias déploient des fonctionnalités de lecture automatique des articles. Une tendance alimentée par l’évolution rapide des techniques d’IA générative
L’accent n’est pas très local, le timbre de voix est robotique et le débit n’a rien de naturel. Pas de doute, il s’agit bien d’une voix générée par intelligence artificielle. Certains médias en Suisse romande proposent depuis plusieurs mois à leurs abonnés cette fonctionnalité pour permettre d’écouter les articles plutôt que de les lire. Le Temps tente aussi l’expérience depuis peu. L’occasion de faire le point sur cette tendance, abordée différemment en fonction des médias et des éditeurs.
«Nous avons proposé cet été une série d’articles lus par nos journalistes, une démarche plus qualitative que les voix synthétiques qui a été très appréciée par nos lecteurs», explique Pierre-Adrian Irlé, directeur exécutif du groupe Le Temps. La période estivale, moins dense en termes d’actualité, se prêtait bien à une telle expérimentation. Dès la rentrée, les ressources nécessaires pour maintenir la diffusion quotidienne de nouveaux articles lus par les journalistes du Temps se sont avérées trop importantes.
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