
CHRONIQUE. La montée des protectionnismes ne crée pas de gagnants, seulement des perdants – et tout le monde en paie le prix. Il est temps de privilégier la coopération sur la confrontation
A l’heure où les tensions protectionnistes s’intensifient, une leçon vieille de deux siècles reste d’actualité: les guerres commerciales ne profitent à personne. L’Histoire et les données récentes nous rappellent que le libre-échange, loin d’être un luxe, est un moteur de prospérité mutuelle pour les nations.
Il y a 200 ans, l’économiste britannique David Ricardo démontrait, avec sa théorie de l’avantage comparatif, que les nations prospèrent en se spécialisant dans les secteurs où elles excellent et en échangeant leurs productions. Par exemple, si la Suisse excelle dans les montres de précision et que la France brille dans le vin, les deux pays gagnent à échanger plutôt qu’à tout produire localement.
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