
Les fausses informations, même déconstruites, concernant les entreprises ont un impact sur nos comportements. Une étude coréalisée par un professeur de l’Université de Lausanne explore ce phénomène
Quand on pense fake news en 2025, on imagine plutôt une vidéo deepfake du discours tronqué d’un président, mais moins automatiquement de fausses informations qui concerneraient des entreprises. La recherche s’y est d’ailleurs peu consacrée. Une étude récemment publiée dans le journal Business & Society, intitulée «Fooling them, not me? How fake news affects evaluators’ reputation judgments and behavioral intentions», s’est penchée sur le phénomène.
«Les entreprises sont elles aussi de plus en plus visées avec des méthodes toujours plus sophistiquées, souligne Patrick Haack, directeur du HEC Research Center for Grand Challenges de l’Université de Lausane. Il est l’un des coauteurs de l’étude, avec Simone Mariconda (consultant), Marta Pizzetti (Emlyon Business School), Michael Etter (King’s College London).
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