CHRONIQUE. Le nucléaire a beau se positionner sur le créneau porteur des énergies à faibles émissions de CO2, il fait face à un manque structurel d’uranium et à la mainmise de la Chine et de la Russie sur le secteur, analyse Laurent Horvath
Depuis la catastrophe de Fukushima en 2011, l’industrie du nucléaire s’est démenée afin de faire évoluer la perception médiatique et politique et de retrouver une confiance perdue. En se repositionnant comme un outil de production d’électricité à faibles émissions de CO2, le secteur semble avoir choisi une bonne stratégie. Le nucléaire représente un peu plus de 4% dans le mix énergétique mondial, mais ambitionne d’augmenter cette part de marché.
Durant la dernière COP sur le climat, le président français Emmanuel Macron a réussi à y intégrer son cheval de bataille avec l’objectif de trouver des fonds pour financer l’ambition nucléaire française. Pour d’autres pays comme l’Arabie saoudite, l’Iran ou les Emirats arabes unis, l’intérêt stratégique réside dans la production d’électricité ainsi qu’à un accès facilité vers l’arme atomique.
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