Un réseau franco-belge a été démantelé cette semaine et des dizaines d’armes imprimées en 3D ont été saisies. Pour Matt Schroeder, chercheur principal au Small Arms Survey, ce trafic illégal prend de l’ampleur et les autorités peinent à le contrôler
Intraçables, parfois même indétectables, les armes conçues à l’aide d’une imprimante 3D occupent une part de plus en plus importante du marché des armes illégales. Le 5 février dernier, le procureur de Marseille annonçait ainsi le démantèlement en France et en Belgique d’un réseau clandestin de fabrication de ce type d’armes. Des dizaines de pièces et des armes à feu prêtes à l’emploi, automatiques et semi-automatiques, ont été saisies par les autorités.
Les acheteurs de ces armes imprimées en 3D étaient des personnes impliquées dans le trafic de stupéfiants, mais aussi des collectionneurs. Ils ont été arrêtés. Sur les 14 membres de ce réseau interpellés, six ont été placés en détention provisoire. Leur leader est un jeune homme français de 26 ans qui se présente comme anarchiste et libertarien. Une idéologie, notamment en vogue aux Etats-Unis, qui prône la liberté de chaque citoyen et citoyenne à détenir une arme.
Voir plus