
La Cité de Calvin vit son second grand rendez-vous horloger de l’année. L’événement attire toujours plus de marques, plus de professionnels et plus de collectionneurs. L’ambiance souriante de cette 5e édition contraste avec un marché toujours plus tendu
Le rendez-vous horloger de la rentrée, Geneva Watch Days, a ouvert ses portes jeudi et se tient jusqu’au lundi 2 septembre. Cinquante-trois marques y exposent, couvrant une bonne partie de la création horlogère, de la grande maison classique à la jeune pousse d’avant-garde. La conférence de presse s’est tenue jeudi, sous l’une des deux tentes installées le long du quai du Mont-Blanc, sous la présidence de Jean-Christophe Babin. A la tête de Bulgari, il a repris le flambeau à Antoine Pin, qui a récemment été nommé à la direction de TAG Heuer (la marque du groupe LVMH n’expose pas à Genève). Six autres dirigeants l’encadraient. Les discours ont repris comme un chœur tout ce qui fait la spécificité du rendez-vous: collégial, décentralisé et entièrement géré par les exposants.
Comme un miroir tendu à l’industrie. Mais un beau miroir, qui reflète la réalité du secteur exclusivement du point de vue des marques. Les interventions se sont enchaînées. Jean-Christophe Babin a rappelé les origines de l’événement, construit en quelques jours en 2020, en plein confinement, attirant d’année en année toujours plus de monde: d’une douzaine lors du premier exercice à la cinquantaine actuellement. Maximilien Büsser, créateur de MB&F, a souligné le caractère «happy place» de l’événement. Georges Kern, pilote de Breitling, a pointé l’importance de la plateforme: «Je ne pense pas que nous ayons besoin d’un salon pour rencontrer les médias et vendre des montres. Mais nous sommes entrés dans cette organisation et nous n’avons aucune intention d’en partir.»
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