Le phénomène de MULE FINANCIÈRE ne cesse de prendre de l'ampleur et touche nos jeunes: "Des hommes m’ont abordé dans un bar à Bruxelles pour me proposer un petit boulot"
Les statistiques policières révèlent une importante augmentation, ces dernières années, des dossiers relatifs aux faits de fraude et notamment de phishing ou hameçonnage. Nous vous en parlons régulièrement en racontant les mésaventures des témoins qui nous contactent via le bouton orange Alertez-nous.On l'a remarqué à plusieurs reprises: les escrocs utilisent des comptes en banque, parfois belges, pour transférer l'argent subtilisé. Comment osent-ils, sachant que les comptes en banque en Europe nécessite une identité ? En réalité, de nombreux escrocs n'hésitent pas à demander à des jeunes, en échange d'une promesse de gains rapides, de servir de mules financières en prêtant leur compte bancaire pour faire transiter de l'argent volé. Via les réseaux sociaux... ou dans une gareLes jeunes sont approchés via Instagram ou WhatsApp ou, dans la vie réelle, dans des gares, des lieux de sortie ou aux abords d'école. Dans certains cas, il est également demandé à la mule de prêter sa carte bancaire pour retirer le plus rapidement possible l'argent transféré. "La réalité est moins rose: la mule fait le sale boulot des criminels, mais à la fin, c'est elle qui récolte les ennuis. La mule est en effet passible de poursuites", met en garde Febelfin, qui lance, pour la troisième année consécutive, une campagne autour des mules financières. Cette campagne prendra notamment la forme de vidéos dans lesquelles les actrices Sophie Maréchal ("La Trêve") et Liandra Sadzo ("LikeMe", "Police de quartier", ...) évoquent la manière dont opèrent les criminels et les conséquences désastreuses de cette pratique.Le témoignage de M.A.Sur son site, Febelfin publie le témoignage anonyme de M.A. "Des hommes m’ont abordé dans un bar à Bruxelles pour me proposer un petit boulot qui allait me permettre de gagner de l’argent rapidement et de façon tout à fait légale. Enfin, c’est ce qu’ils m’avaient assuré. Je devais j ...