Le langage de l’amourFondée en 2009, cette joaillerie basée à Genève et à Zurich propose des bijoux fabriqués en Suisse, alliant éthique, durabilité et élégance Celles et ceux qui se sentent portés par l’amour veulent exprimer leurs sentiments haut et fort, les donner à entendre – mais aussi à voir. A ce titre, le bijou incarne l’amour sous la forme d’un objet précieux que l’on offre aux personnes aimées ou à soi-même, un objet qui manifeste notre valeur aux yeux du monde. Mais le langage de l’amour ne s’arrête pas là, car l’amour se traduit également par le soin, l’attention et la durabilité. Fidèle à cet esprit, AGUAdeORO a développé sa nouvelle campagne «More Than Love» pour fêter ses 16 années d’existence. «L’amour véritable ne se contente pas de mots. Il s’exprime également à travers des actes qui protègent et promeuvent le bien-être des autres personnes, explique Alfredo Arredondo, fondateur d’AGUAdeORO. Dans un monde où les incarnations symboliques de l’amour négligent souvent leur impact, «More Than Love» nous invite à repenser la manière dont nous choisissons de célébrer nos sentiments les plus profonds.»
Des joailliers de deuxième générationCette bijouterie familiale est riche de 70 ans d’histoire. Le père a débuté dans la joaillerie en Bolivie en 1944, posant ainsi les bases de l’héritage familial. Le fils, joaillier de deuxième génération, a repris le flambeau et fondé AGUAdeORO en 2009, se donnant pour mission d’allier éthique et luxe à travers des bijoux uniques, fabriqués dans le respect de la société et de la planète.
L’or et les pierres précieuses ont toujours été très recherchés. Toutefois, l’extraction de ces matières premières charrie de nombreux problèmes sociaux et écologiques. Ayant vécu comme orphelin en Bolivie, le père a traversé des épreuves douloureuses. «Cela peut sembler incongru, dans un pays aussi riche en ressources naturelles. Et pourtant, j’ai constaté la même situation dans d’autres pays riches en ressources naturelles, pris au piège de leur dépendance à l’exploitation de celles-ci, explique M. Arredondo. En tant que joaillier, je suis confronté à ces défis au quotidien. Or, il est de notre devoir de protéger les communautés touchées ainsi que notre planète.» Cette mission s’est vue renforcée par la demande croissante de la clientèle pour des bijoux fabriqués de manière socialement et écologiquement responsable. Responsabilité sociale«Notre clientèle nous demande de plus en plus d’où proviennent les pierres précieuses et l’or que nous utilisons. Nous avons perçu un changement d’attitude: la durabilité s’invite dans le segment du luxe», révèle M. Arredondo. «Chez AGUAdeORO, nous avons, dès le départ, réfléchi à la manière de contribuer à une durabilité authentique dans le secteur de la joaillerie. Notre priorité a toujours été de maximiser notre impact, en mettant un accent particulier sur la durabilité sociale.» La bijouterie a été nommée à la lumière de cette exigence: «Agua, pour l’eau et oro pour l’or – car l’eau et l’or sont deux ressources précieuses. Par ailleurs, notre entreprise s’efforce d’être aussi transparente que l’eau.»
De l’or issu du commerce équitable«Fidèles à notre exigence de traçabilité des matières premières, nous nous interdisons d’utiliser de l’or recyclé, qui n’offre pas les garanties suffisantes quant aux conditions d’extraction, d’affinage et d’exportation, précise M. Arredondo. Notre groupe travaille uniquement avec de l’or issu du commerce équitable.» Ainsi, le fondateur de la maison travaille exclusivement avec des organisations qui ont mis en place des canaux sécurisés, garantissant la traçabilité et la durabilité, tant sociales qu’environnementales. «Nous travaillons en étroite collaboration avec Max Havelaar et nous nous soumettons à des audits réguliers.» La Fondation Max Havelaar s’engage pour une meilleure protection des personnes et de l’environnement dans l’exploitation minière artisanale de l’or. En achetant de l’or Fairtrade, M. Arredondo s’assure que son or provient de mines équitables, sans produit chimique dangereux, et où les mineurs sont bien traités.
Une zone grise pour les pierres précieuses«Du côté des pierres précieuses, nous continuons malheureusement dans une zone grise, explique Alfredo Arredondo. Même lorsque la traçabilité est assurée, les pierres extraites peuvent toujours être liées à des problèmes d’exploitation et de justice sociale. C’est pourquoi nous avons choisi d’utiliser des pierres précieuses de synthèse.» Malheureusement, le mot «synthétique» continue à renvoyer des connotations négatives. Toutefois, l’exemple de la culture de perles pratiquée depuis plus d’un siècle montre qu’il est possible de créer un produit par la main de l’homme, sans pour autant le déclasser de son standing de luxe. Il y a environ 150 ans, trois Japonais sont parvenus à cultiver des perles. L’un d’entre eux, Kokichi Mikimoto, est considéré comme le père du commerce des perles de culture grâce à des méthodes sophistiquées pour maintenir les huîtres perlières sur des bancs artificiels, dans des conditions idéales de température et de qualité de l’eau. Il en va de même pour les pierres précieuses cultivées en laboratoire. Elles sont produites dans des conditions contrôlées qui recréent les processus naturels de formation des minéraux, ce qui permet d’obtenir des pierres dont la composition chimique, la structure physique et les propriétés optiques sont identiques à celles des pierres extraites des mines.
Avantages sociaux et environnementauxLa synthèse des diamants élimine tous les aspects négatifs liés à l’exploitation minière. Car les diamants extraits des mines ont un prix caché: déplacement et exploitation de communautés, destruction de leurs moyens de subsistance, des terres et des écosystèmes – autant de dégradations qui laissent des cicatrices permanentes. «L’opinion selon laquelle les pierres précieuses extraites de manière traditionnelle ont plus de valeur que les diamants de laboratoire est largement formée par le marketing et la publicité», soutient M. Arredondo. Et même si la demande en diamants traditionnels subsiste, elle baisse sans cesse au profit des diamants de laboratoire en raison de la prise de conscience croissante des conséquences sociales et environnementales de l’exploitation minière. AGUAdeORO est convaincu que les diamants de laboratoire offrent une alternative aux diamants traditionnels et créent des bijoux uniques et conformes aux normes éthiques et qualitatives les plus élevées.
Une nouvelle définition du luxeLe luxe est souvent considéré comme la qualité de ce qui est rare, accessible uniquement aux happy few. Nous assistons toutefois à un changement de paradigme. L’accent n’est plus placé sur la personne qui possède l’objet rare, mais sur celle qui, par ses choix et son comportement, contribue à un monde plus juste et plus durable. Dès lors, le luxe incarne cette possibilité de posséder un bel objet, fabriqué dans le respect de la société, sur l’ensemble de la chaîne de production. Lundi 17 février 2025, 09h00 - LIRE LA SUITE ![]()
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