La décision de la BCN de ne plus autoriser les fonds issus du négoce de cryptomonnaies a des répercussions sur les acteurs neuchâtelois du secteur. Certains s’expriment sur les conséquences pour leur business
Les entreprises neuchâteloises actives dans le secteur des cryptomonnaies n’en reviennent toujours pas. Le revirement de la Banque cantonale neuchâteloise (BCN) à leur égard, révélé par Le Temps, a provoqué l’émoi au sein d’un écosystème régulièrement cité en exemple, y compris à l’étranger. Toutes les sociétés contactées sont unanimes: cette décision les force à trouver un nouveau partenaire bancaire.
«Je n’en reviens toujours pas», réagit Arnaud Salomon, fondateur de Mt Pelerin, un intermédiaire financier spécialisé dans la vente et l’achat de cryptomonnaies. «En décembre, nous avions eu des échanges avec la BCN pour construire l’avenir, et début janvier, j’ai été convoqué par le directeur de l’institution qui m’a annoncé que la banque nous laissait jusqu’à fin juin pour migrer vers un autre établissement», explique-t-il.
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