La livre recule avec un marché du travail moins tendu, le shekel recule encore
Vers 09H30 GMT (11H30, heure de Bruxelles), la devise britannique se repliait de 0,44% face au billet vert, à 1,2163 dollar, et cédait 0,34% face à l'euro à 86,73 pence.
"Les signes indiquant que la croissance des salaires s'essouffle devraient persuader le MPC (le Comité de politique monétaire, NDLR) de maintenir à nouveau le taux directeur à 5,25 % le mois prochain", estime Samuel Tombs, analyste chez Pantheon MacroEconomics.
Cela rend les perspectives de rémunération de la livre moins attractives pour les investisseurs que celles du dollar, alors que la Réserve fédérale a laissé entendre qu'elle pourrait procéder à une nouvelle hausse de ses taux directeurs d'ici la fin de l'année.
La croissance des salaires a atteint 7,8% entre juin et août au Royaume-Uni, tandis que le nombre d'emplois à pourvoir continue à reculer, à 988.000 pour juillet à septembre, soit 43.000 personnes de moins qu'au deuxième trimestre.
La croissance des salaires est l'un des facteurs scrutés par la Banque d'Angleterre (BoE) pour sa politique monétaire et dans sa lutte contre la flambée des prix. La BoE vise une inflation à 2%, alors qu'elle atteignait 6,7% en août.
Le dollar profite lui d'un contexte macroéconomique qui "reste favorable", et "continue de surprendre à la hausse", assuraient les analystes d'UBS.
Le shekel continuait pour sa part de pâtir du conflit entre Israël et le Hamas: la devise israélienne se stabilisait mardi vers 09H30 GMT (11H30, heure de Bruxelles) à 4,0128 shekels pour un dollar, après être tombée plus tôt en séance à 4,0329 shekels pour un dollar, un nouveau plus bas depuis huit ans et demi.